Près de 800 salariés ont été licenciés depuis le début de la pandémie au niveau de l'aéroport de Roissy. Il ne s'agit que d'un début, car l'activité aéroportuaire est en chute libre. Les travailleurs ont manifesté ce jour pour demander de l'aide face à cette situation.
Les travailleurs aéroportuaires ont-ils été oubliés?
Tout donne à croire que le domaine aéroportuaire a été oublié. Plusieurs réformes pour soutenir les entreprises et salariés ont été mises en place par l'État. Cependant, malgré les sept milliards qu'a reçus Air France, la sous-traitance n'a pas été prise en charge. Il s'agit des distributeurs de repas, bagagistes, agents d'entretien et autres. Chacun d'entre eux est indispensable pour le service aux niveaux des aéroports et pourtant ils ont été oubliés.
Cette situation a conduit les sous traitant de l'aéroport de Roissy à se mobiliser. Dans leurs déclarations, ils affirment que des milliers de personnes sont sur le point de perdre leur emploi. D'autres parmi eux ont essayé la reconversion, mais ça n'a pas fonctionné. L'État doit rapidement prendre des mesures, car il s'agit aussi d'une partie de sa population. Un retour à la normale dans le secteur n'est attendu que d'ici 2022.
Une situation généralisée avec tous les aéroports
La situation est générale dans presque tous les aéroports et elle risque d'empirer si les licenciements continuent. Par exemple, au niveau de Heathrow aéroport du Royaume-Unis, un rassemblement est prévu pour le weekend de Pâques. Ces travailleurs ne comptent plus rester sous silence et subir ce qu'ils appellent une injustice. Les agents de l'immigration quant à eux se plaignent des files d'attente pour la Covid-19.
Le rapport du mois de février montre que la fréquentation de l'aéroport de Roissy-Charles-De-Gaulle a diminué de 82% par rapport à février 2020. Un taux si faible démontre bien des difficultés qu'ont ces entreprises pour respecter leurs engagements envers leurs employés. Il faudrait trouver des alternatives pour éviter la montée du taux de chômage dans le pays. En général, seul l'État peut intervenir pour sauver ces sous traitants.